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Patrick Drahi

 -9ème plus grande fortune française
 -Président-fondateur d'Altice et, par association, actionnaire majoritaire d'I24news, Libération, BFMT tv, BFM BUSINESS, RMC STORY, RMC DECOUVERTE et RMC INFO TALK SPORT.

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En route vers l’indépendance

Faire le choix de créer un média n’a rien de facile. Et pourtant, plusieurs journalistes se lancent dans une aventure, dont ils ont encore tout à apprendre. Raphaël Garrigos, journaliste depuis bientôt 23 ans, fait partie d’une génération lassée qui commence à percevoir les transformations du métier à venir.

Au démarrage, c’est un projet de reprise entériné en interne par une trentaine de journalistes, prévu pour une rédaction au bord de la faillite. « La seule perspective de Libération en 2015 était un plan social » déclare le journaliste. Mais l’écriture de ce projet terminée, l’annonce tombe : le média est racheté par Patrick Drahi, patron de la marque SFR. Pour lui et plusieurs de ses collègues, c’est l'élément déclencheur. Huit d’entre eux fondent en 2016 le média Les Jours, indépendant. « Plutôt que de rester dans un journal qui ne fait que se casser la gueule, autant aller dans un truc qui ne fait que grimper », explique Raphaël Garrigos, ayant travaillé durant 17 ans pour Libération.

Le contexte finit de le convaincre, alors que des frustrations éditoriales sont déjà bien installées. Course à l’audience et uniformité de l’information en sont les points névralgiques. Il est plus rentable de copier une dépêche AFP pour le média que de financer une enquête. Mais bien moins gratifiant pour le journaliste.

Aujourd’hui directeur de la rédaction des Jours, il développe un modèle de format plus long, des séries appelées « Les obsessions ». Le concept est, comme il le décrit, « de prendre un sujet et ne plus le lâcher ». Une idée qu’il avait déjà, frustré, proposée en vain à Libération. Selon lui, l’explication vient d’une « sous-considération 

Des spécialistes de la presse s'accordent à dire que certains médias ont pris ce « virage numérique » un peu tard. D’abord, pensés comme une simple adaptation du contenu à mettre en ligne, le web et les réseaux
sociaux amènent dorénavant à questionner les formats.

Le parcours est plus ou moins similaire pour Pierre France, journaliste fondateur de Rue89 Strasbourg. Anciennement aux Dernières Nouvelles d’Alsace, journal de PQR (Presse Quotidienne Régionale), il démissionne après 11 ans de loyaux service pour des raisons de place accordée à l’information sur internet et d’une course au papier le plus court. Tous ses projets numériques sont jugés « folkloriques ». Il est répété que les lecteurs n'ont qu'une poignée de secondes pour lire les articles. Idées que Rue89 Strasbourg lui permet de mettre en place.... Au même endroit.

Car c’est ici, en local, où une pléiade de médias détenus est déjà implantée, que des initiatives naissent. Marsactu, Le Ravi, Rue89 Strasbourg, L’AvertY, Médiacités Ils sont plusieurs à investir un territoire superficiellement conquis. Le but ? Couvrir un territoire autrement, sans se soumettre aux pressions locales. Et souvent, par de l’enquête. Comme s’il y avait un manque à gagner / une place à prendre dans l’information. 

Ne pas chercher à faire « comme », se permettre un autre regard sur l’actualité… Un luxe quand il s’agit de traiter de l'actualité chaude.  C’est ce manque de pluralisme de traitement de l’information qui conduit Tristan Goldbronn à changer de cap. Autrefois pigiste, il rejoint, en 2016, à Paris, une radio indépendante nommée Radio Debout lors du mouvement social de Nuit Debout contre la loi travail, communément dite El-Khomri.

« On s’est aperçu que les médias pour lesquels on pigeait, ne traitaient pas l’information de la même manière qu’on le faisait à Radio Debout. Que ce soit au niveau des angles, de l’importance de certaines informations ou du temps qui y était consacré. À ce moment-là on s’est dit, pourquoi ne pas continuer d’une autre façon ? », résume le cofondateur de Radio Parleur, dont le slogan est « Radio de toutes les luttes », notamment écologiques et sociales. Un média «qui consacrerait du temps et des moyens » où « l’importance du son et les propos primeraient, plutôt qu’un format préétabli ».

Être indépendant fait aussi partie des pierres fondatrices de la radio. Le journaliste, pour expliquer son raisonnement, cite notamment deux radios présentes lors des mouvements des Gilets Jaunes : Un bruit qui court et Là-bas si j’y suis. Toutes deux dépendaient de financements publics. Ce qui explique selon lui un manque de « liberté de ton totale ». « Tout est politique, a-t-il observé. Il y avait forcément des enjeux derrière, avec des créneaux accordés plus faibles en audience… »

Même cas de conscience pour Denis Robert, dont le déclic a été ces mêmes rassemblements. « Je pense que c’est une nécessité démocratique » dit-il pour justifier la création du média Blast, une webTV diffusée sur You Tube. Celui à l’origine de Clearstream, entend mettre de l’ordre, dans un désordre informationnel.

« J’ai décidé de créer un nouveau média avec des bases beaucoup plus saines », signifie Denis Robert pour parler du modèle économique de Blast. « On ne se verse aucun dividende. L’argent qu’on gagne est entièrement réinvesti dans les emplois, le matériel, le média… Notre comptabilité est transparente, reprend-t-il, tout le monde peut savoir ce que chacun gagne, les gens qui s’abonnent ou qui prennent des parts sociales peuvent contrôler tout ce qu’on fait. »

En tout, le média s’articule autour de 5 collèges. Celui des 12 fondateurs représente 50% du capital, les mécènes 10%, celui des abonnés sociétaires 15%. Prestataires et salariés représentent à eux deux 25%.  Entre les fondateurs, chaque voix compte. Ce qui laisse place à des discussions, des débats, ou même des « engueulades ». Malgré le tumulte, le journaliste se dit à l'écoute de l'équipe. « Je ne cherche pas à être le patron. Je n’ai pas besoin de ça financièrement, donc ça se passe bien ». Finalement optimiste, Denis Robert ajoute : « On peut se planter, mais je pense que ça va réussir. » 

Rien n’est moins sûr. Depuis cet entretien, effectué en février, le média a fait parler de lui. Les négociations sont arrivées jusqu’au point de rupture pour Maxime Renahy, un des co-fondateurs de la webtv. Écarts de salaires importants, impossibles discussions, inquiétudes à propos de l’indépendance du média avec des dons et l’entrée dans le capital d’un gros mécène aux intentions plutôt louches… Le journaliste s'explique à travers son poste : « Pourquoi j’ai quitté Blast ». Constituer un modèle économique « sain » paraît plus difficile que prévu. A suivre sur les réseaux sociaux.

Créer un média indépendant demande du temps, de l’énergie. Des recherches… Et de l’argent. Pour beaucoup de journalistes, il s’agit également d’apprentissage, sur le long cours. Dont la raison n'est pas systématiquement de « faire de l'indépendant pour faire de l'indépendant » mais de créer par soi-même, comme le signale Franck Annese, patron du groupe So Press.

Au début il cofonde le magazine SoFoot comme un simple hobby. Puis d’autres magazines apparaissent et son activité se professionnalise. Une « gestion de petit artisan » s'installe pour laquelle il faut consacrer de plus en plus de temps. En 2015, tout commence par de l’autofinancement à trois et des levées de fonds : « On a démarré avec 450 balles, donc rien ». A cela s'ajoutent des recherches d’actionnaires prêts à faire « le plus mauvais investissement de leur vie », ironise le journaliste, expliquant que leur geste a permis de faire un emprunt à la banque.

Cagnottes, crowdfunding, recherches d’investisseurs désintéressés ou intéressés par le simple fait de participer à un projet… Les moyens sont divers. Tout ceci est à additionner avec les aides publiques à destination de la création d’entreprises et pensées pour la presse. Dans ces démarches, des organismes peuvent aussi apporter des conseils : des syndicats comme le SPIIL (Syndicat de la Presse Indépendante d’Information en Ligne), dont l’adhésion est toutefois payante.

Plus que réaliste, Tristan Goldbronn, rédacteur en chef de Radio Parleur, dit avoir très vite identifié le modèle de financement comme « une grosse lacune dans les médias indépendants ». Il souligne l’importance de trouver un bon modèle économique, adapté à son support : l'abonnement selon lui ne l'est pas pour la radio. Mais aussi celui d'avoir « des reins assez solides » pour payer tout le monde correctement et en assurer l’indépendance. Ce qui, encore maintenant, reste compliqué. Son modèle repose sur le don et l'éducation aux médias, « cohérente aux valeurs » de la radio (environ 70 % d’éducation aux médias et le reste, en abonnement de soutien ou dons ponctuels libres).

Pour l’écrit, selon Franck Annese de So Press, les complications sont moindres. Il n’y a rien à réinventer. « La presse c’est bien quand t’as pas d’argent. C’est un média de pauvres. Je connais peu de médias qui commencent avec 450 euros et qui existent toujours 15 ans plus tard ». Même s’il faut aussi penser à toute une chaîne de production comprenant impression, diffusion, distribution, le journaliste soutient qu’en comparaison « le digital reste plus compliqué. On a mis 9 ans avant de rentabiliser le SoFoot.com ». Même pour un média indépendant de référence, tel que Mediapart, il a fallu du temps pour se construire une crédibilité et être pérenne sur abonnement. La publication d'enquêtes comme celle de l'affaire Bettencourt est un accélérateur.

Internet ou papier, le débat reste ouvert. Que l'on choisisse l'un ou l'autre, des avantages et inconvénients se présentent. Inspirés des nouvelles consommations culturelles, streamers et YouTubers, L’Averty, média participatif en ligne, a fait le choix de passer par la plateforme Teeepee depuis 2018. « D’abord je voulais lancer mon site web mais je n’ai pas assez de moyens pour le faire. Donc je suis parti vers cette solution intermédiaire », explique Ludovic Chataing, le fondateur. Malgré la possibilité de faire des dons et/ou s’abonner au média, tout y est accessible gratuitement : ce qui pose la question de la contrepartie. Il garde pour autant espoir en un modèle basé principalement sur l’abonnement qu’il juge plus « stable ».

« Mon modèle tient parce que j’ai un boulot à côté » admet le patron de l’Averty, micro-entreprise grenobloise. « J’ai pris le parti de me rémunérer en fonction du nombre d’abonnements. Je suis à 300 euros par mois avec l’Averty. Les pigistes sont très mal payés. Dans l’idéal, j’aimerais bien payer plus. Seulement, je ne peux pas me permettre de ne pas trop me payer. Parce que pour faire vivre le projet, il faut que je vive ». De la même façon, pour réduire les coûts, Ludovic Chataing s’occupe de toute la gestion et passe par un logiciel en ligne afin de créer les fiches de paie de ses salariés.

« On connaît le prix des choses » lâche avec ironie Raphaël Garrigos, du média Les Jours, lorsqu’il évoque les coûts financiers qu’entraînent location et ameublement d’un local situé à Paris. Passer d’un emploi stable à cofonder un média indépendant implique de « gros changements ». A commencer par la perte de confort matériel et financier, pas toujours facile à vivre.  Ex-chef de service adjoint à Libération, il gagnait 3 200 euros nets par mois. Aujourd’hui directeur de la rédaction, il fait part d’un écart de salaires entre chaque travailleur aux Jours qui serait comparable, non pas à une échelle, mais plutôt à un « escabeau ». « On passe d’un grand journal à un journal où on connaît le prix de tout ». Des chaises aux bureaux, jusqu’à la ligne fixe pour le téléphone, bien loin d’un standard de grande rédaction. « Mais on s’est dit qu’on s’en foutait, qu’on garderait nos téléphones portables et nos meubles Ikéa à 15 euros ».

Finalement, il faut quatre ans au média pour réussir à trouver l’équilibre financier. Quatre ans qui sonnent quand même comme
« un exploit quand on voit le nombre de médias qui ne l’ont pas atteint ». Fier mais pas fini d’être contenté,  il ajoute : « C’est un chemin très escarpé, difficile, mais chouette quand ça marche ».  

Deux histoires, un même vocabulaire. Raphaël Garrigos parle « d’économie de guerre » pour décrire la situation financière de son média. Franck Annese, de So Press, évoque des « trésors de guerre » récoltés entre chaque numéro pour parvenir à publier de nouveaux magazines. Un combat qui apporte aussi son lot de désillusions. A So Press, l’objectif est d’établir un budget pigiste, reporté. Bien que les médias indépendants luttent pour une information sans pression économique et politique, leur modèle ne garantit en rien une solution à la précarisation croissante des journalistes.

Le rédacteur en chef de Radio Parleur, un média comprenant bénévoles et salariés - tous pas payés correctement, voire pas payés du tout - témoigne : « Il y a des sacrifices de notre côté et de celui de nos conjoints, conjointes… Et cela demande énormément de temps. C’est très fatiguant ». Une situation que connaît bien Pierre France au sein de son couple : « A l’époque ma compagne qui est prof a fait chauffer la gamelle pendant les trois premières années. Après j’ai pu commencé à me payer. »

« Il faut savoir être patient », partage Ludovic Chataing de l’Averty. « C’est une stratégie du pas à pas. Mais il faut garder le moral quand on voit que le média ne décolle pas comme on l’espère, que le modèle par abonnement patine. Ce sont des moments durs », ne cache pas l’entrepreneur d’une trentaine d’années.

La charge mentale n’est pas négligeable. Engagement personnel, situation financière, temps de travail… « Le journalisme est déjà un métier prenant, déclare Lisa Castelly, en poste à Marsactu depuis 2015. C’est un boulot sans horaire. Et à cela, on ajoute que la réussite de notre entreprise repose sur nos épaules à tous. Ce qui n’est pas forcément une conscience que l’on a quand on a un patron ».  Les journées sont longues et peu rémunératrices. « Les deux premières années, les fondateurs étaient au chômage. Moi j’étais en emploi aidé. C’étaient donc des petits salaires. C’est aussi le choix qu’on a fait de tirer sur la corde humaine », se souvient la nouvellement nommée secrétaire de rédaction. Ce changement permet de confier à une personne la tâche du bouclage et des relectures du soir. « Ça évite que tout le monde ou presque reste le soir jusqu’à 20h30-21h ».

« La corde humaine »

Au prix de sacrifices

« Avoir des reins solides »

« Une gestion de petit artisan »

Prise de conscience

Désordre interne chez Blast

« Tout devenait égal à tout »

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Les journalistes répondent à un régime légal spécifique.
Exemple : en cas de changement de ligne éditoriale, comme cela peut être le cas après une vente, un rachat ou changement d’actionnaire principal, le journaliste peut démissionner tout en ayant droit aux indemnités légales de licenciement et aux allocations chômage grâce à la clause de cession.

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Face à un rythme de production intensifié et une baisse de qualité manifeste, certains journalistes se reconvertissent vers d’autres formats comme le podcast, webdocumentaire, revue, jeu de fiction, … A l’image du média Les Jours avec des séries. C’est le slow journalism.

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Pendant les mobilisations des Gilets Jaunes, David Dufresne, réalisateur, écrivain et producteur d’informations fait un travail de recensement de violences policières sur Twitter avec le #AlloPlaceBeauvau et son blog. Il s’allie à d’autres personnes pratiquant elles aussi une activité journalistique par la diffusion d’images et de lives sur les réseaux sociaux. Le livre “Dernière sommation” et le film documentaire “Un pays qui se tient sage”viennent compléter son œuvre. Une émancipation vis-à-vis de la presse qui lui permet de publier librement.

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      Certaines aides publiques sont directes (sur demande) et d’autres sont indirectes, octroyées par des organismes intermédiaires via des collectivités territoriales par exemple. Pour la plupart, le média doit être reconnu par la CPPAP (Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse). Fonds de soutien aux médias d’information sociale de proximité, aides au maintien du pluralisme dont l’aide aux médias à faibles ressources publicitaires (QFRPA), fonds de soutien à l’expression radiophonique ou encore à l’émergence et l’innovation dans la presse… La liste est à retrouver ici

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Le syndicat national des journalistes (SNJ) publie régulièrement sur son site l’évolution des salaires à la pige selon le type de presse. Engagé pour le respect de la convention collective du journalisme, il informe les journalistes pigistes (journalistes travaillant pour plusieurs médias et étant payés à l’article) de leur obligation légale à être payés en salaires et non, en droit d’auteur. La Scam y veille également.

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Qu'est ce que l'AFP ?

Fondée en 1944, l’Agence France Presse naît à la libération. L’objectif est de transmettre une information vérifiée, sous la forme de dépêches, aux médias qui sont pratiquement les seuls à pouvoir s’y abonner. Cet abonnement donne le droit aux journaux de publier mot pour mot, sans obligation de citation. Sur la scène internationale, elle partage un quasi-monopole avec Associated Press et Reuters.

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Le CSA aux commandes

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) est officiellement une autorité publique indépendante. Il a pour mission de réguler le secteur audiovisuel et rend compte de ses actions au pouvoir public. Mais est-il réellement détaché du pouvoir en place ? Son.a président.e est nommé.e par le Président de la République. Les six autres membres du collège sont nommés par les présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale. Tous sont mandatés pour une durée de 6 ans, non révocable et non renouvelable. En ce moment et depuis 2019, c’est Roch-Olivier Maistre, proche du ministère, qui en est le président. 

C’est également le CSA qui auditionne et choisit la présidence de France Télévisions. Le mandat est de 5 ans. C’est aussi lui qui nomme le.a président.e de Radio France, société anonyme à capitaux publics dont l’actionnaire unique est l’Etat. 

 

du web », vu autrefois comme un 
« dépotoir ». « Ce qu’on faisait sur le web était débile. On donnait sur Internet la veille, ce qu’on allait vendre sur le papier le lendemain » illustre-t-il, dubitatif. 

Une révolution de la pensée journalistique s’amorce. Objectif complémentarité.

Denis Robert

 -Ecrivain

 -Journaliste

 -Ancien directeur de la rédaction du Média

Franck Annese

 -Journaliste et patron de presse

 -Co-fondateur de SoPress (Un groupe qui comprend So Foot, Society, So Film ou encore Pédale!)

Tristan Goldbronn

 -Journaliste

 -Co-fondateur et rédacteur en chef à Radio Parleur

 -Directeur de projet pour l'association La porte d'à côté

 

Ludovic Chataing

 -Journaliste

 -Fondateur da l'AvertY

 - Ancien correspondant au Dauphiné Libéré

 

Raphaël Garrigos

 -Journaliste

 -Co-fondateu et directeur de la rédaction du média Les Jours 

 -Ancien journaliste à Libération

Pierre France 

 -Journaliste

 -Fondateur de Rue 89 Strasbourg

 -Ancien journaliste aux Dernières nouvelles d'Alsace

LIsa Castelly

 -Journaliste depuis 2015 à Marsactu

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  Episode 2


    Introduction

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EPISODE 1

 

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Raphaël Garrigos (Les Jours)

Pierre France (Rue89 Strasbourg)

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L’obtention d’une bande de fréquence en radio hertzienne FM ou DAB+ dépend du CSA. Il faut réaliser une demande sur dossier. Radio France, France Médias Monde et France Télévision sont prioritaires. Pour les radios privées, le CSA fait des appels à candidature. Les webradios doivent également se faire connaître, sauf si déjà autorisées en bande FM. Le SIRTI (Syndicat des Radios Indépendantes) peut apporter des conseils aux médias radiophoniques indépendants.

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